Les devises célébres des rois de France


Plongez dans l'histoire fascinante de la France à travers les différentes devises des rois de France, et leurs définitions.


Tout au long de l’histoire, l’utilisation de dispositifs et de symboles par les rois de France a joué un rôle crucial dans la construction de leur image, de leur pouvoir et de leur autorité. La devise, terme dérivé du vieux français « deviser », signifiant diviser ou distribuer, fait référence à une expression courte et percutante utilisée par les dirigeants pour communiquer leurs valeurs, leurs croyances et leurs aspirations de manière concise et mémorable. En savoir plus...

Philippe Auguste

(1165-1223)

 

 

 « Dieu aide au juste »

en latin : « Deus Adjuvat justum »

 

 

Sa devise exprime son engagement envers la justice divine et peut également refléter son désir de légitimer et de renforcer son autorité royale.

Louis IX

(1226-1270)

 

 

 « Dieu aide au juste »

en latin : « Deus Adjuvat justum »

 

 

Sa devise exprime son engagement envers la justice divine et peut également refléter son désir de légitimer et de renforcer son autorité royale.

Philippe III le hardi 

(1270-1285)

 

 

  "Qui me sert loyalement, Dieu l'assiste"

en latin 'Qui mihi fideliter servit, Deus illum adiuvat »

 

Cette devise reflète l'importance que Philippe III attachait à la loyauté et à la fidélité de ceux qui le servaient. Elle exprime également sa conviction que ceux qui étaient loyaux envers lui seraient récompensés par l'assistance divine.

Philippe IV le bel

(1285-1314)

 

"Garde le pacte"

"Pactum serva"

 

Cette devise reflète son engagement envers le respect des accords et des traités, ainsi que sa vision d'un gouvernement fondé sur la stabilité et le respect de la loi.

Louis X le huttin

(1314-1316)

 

 

« Preux et sage" 

« Fortis et sapiens »

 

 

Cette devise  exprimait son humilité et sa modestie.

Philippe V le long

(1316-1322))

 

 

Rien ne m'est plus 

"Nihil maius" 

 

 

Cette devise reflète l'engagement de Philippe V envers la justice et le droit, et son désir de gouverner en suivant des principes moraux et équitables.

Jean 1er

(1316)

 

 

"La seule vertu est la paix" 

"Pax Unica Virtus"

 

Cette devise exprime un idéal de gouvernance axé sur la paix et la stabilité. Elle suggère que la vertu suprême à laquelle un souverain doive aspirer est la préservation de la paix au sein de son royaume. Cette devise met en avant l'importance de la tranquillité et de l'harmonie sociale comme fondements essentiels du règne.

Charles IV 

(1322-1328)

 

 

"Tout par amour, rien par force"

"Totus amor erga nos"

 

 

Cette devise soulignait son désir de gouverner par la bienveillance plutôt que par la coercition.

Philippe VI De Valois 

(1328-1350)

 

 

"Dieu aide au premier baron chrétien"  "Primo baroni christiano Deus adiutor"

 

La définition de cette devise pourrait être interprétée comme une reconnaissance de la protection et du soutien divins accordés au roi en tant que premier noble chrétien, impliquant ainsi un lien étroit entre la légitimité royale et la faveur divine. Cela renforce l'idée de la sacralité de la monarchie et de la légitimité de Philippe VI en tant que souverain chrétien.

Jean II  le bon

(1350-1364)

 

 

"Après les ténèbres, j'espère la lumière"  

"Post tenebras spero lucem"

 

Cette devise exprime l'espoir et la foi en des jours meilleurs après des périodes de difficulté ou de trouble. Cela pourrait être interprété comme une référence aux défis et aux épreuves rencontrés pendant son règne, avec la croyance que la lumière et la prospérité suivront les périodes sombres.

Charles V le sage

(1364-1380

 

 

"Ferai-je bien ?" 

"Faciamne recte ?"

 

 

Cette devise exprime le doute et la réflexion constante sur la meilleure façon de gouverner et de prendre des décisions.

Charles VI la fol 

(1380-1422)

 

 

"Vive le roi, qu'il règne" 

« Vivat rex, regnet"

 

 

Cette devise exprime le soutien et l'encouragement au règne du roi, soulignant le désir de voir le roi prospérer et régner efficacement sur le royaume.

Charles VII le victorieux

(1422-1461)

 

 

  "Je n'en aurai pas d'autre"   

"Aultre n'auray"

 

 

Cette devise exprime la détermination et l'engagement du roi à ne pas rechercher d'autre allégeance ou autorité que celle de Dieu et de son royaume.

Louis XI 

(1461-1483)

 

 

"Dieu aide au premier serviteur de l'État" 

  "Deus adiuvat primus minister status"

 

 

Cette devise exprime la conviction de Louis XI envers son rôle de serviteur principal de l'État, mettant en avant son engagement envers la gouvernance et le bien-être de son royaume.

Charles VIII

(1483-1498)

 

 

"Montjoie Saint Denis" 

"Mons gaudii Sanctus Dionysius"

 

 

"Montjoie Saint Denis" était une ancienne devise royale française, associée à la victoire et à la protection divine, en référence à la bannière de Saint-Denis, le saint patron de la France. "À la victoire" renforce cette idée en exprimant l'espoir de triomphe et de succès.

Louis XII

(1498-1515)

 

 

« Qui n'y met ordre, n'y met honneur"  "Qui non ordine, non ponet honorem"

 

 

Cette devise exprime l'importance de l'ordre et de la justice dans la gouvernance. Elle souligne l'idée que pour qu'un royaume soit honorable, il doit être bien gouverné et ordonné.

François 1er

(1515-1547)

 

 

"Je nourris et j'éteins" 

"Nutrisco et extinguo"

 

 

Cette devise peut être interprétée de différentes manières, mais elle est souvent associée à l'idée du roi en tant que bienfaiteur et protecteur de son peuple, tout en ayant le pouvoir de punir ses ennemis ou ceux qui menacent la paix et la stabilité du royaume.

Henri II

(1547-1559)

"À chacun son dû"

"Suum cuique"

Cette devise exprime le principe de justice distributive, soulignant le droit de chacun à recevoir ce qui lui est dû ou ce qui lui revient équitablement. Elle définit l'idée que chaque individu devrait recevoir sa juste part selon ses mérites, ses droits ou ses besoins. En d'autres termes, cela implique le respect des droits individuels, de l'équité et de la justice dans la distribution des biens, des responsabilités et des récompenses.

François II

(1559-1560)

"De haut en bas"

"Ex sursum"

Cette devise exprime  l'idée que le pouvoir et l'autorité du roi émanent d'une source supérieure, souvent interprétée comme étant divine. Elle évoque l'idée que le monarque règne en tant que représentant ou agent d'une autorité supérieure, ce qui légitime son pouvoir et sa souveraineté. En ce sens, cela définit la conception traditionnelle du pouvoir monarchique comme étant d'origine divine ou transcendante, légitimant ainsi l'autorité royale et justifiant la soumission des sujets.

Charles IX

(1560-1574)

 

 

"Soyez ferme"

"Firmus"

Cette devise reflète probablement son désir de maintenir la stabilité et la fermeté dans son règne, ainsi que sa volonté de prendre des décisions solides et résolues en tant que monarque. Cela peut également être interprété comme un encouragement à rester stable et constant face aux pressions politiques et aux changements sociaux de l'époque. En substance, cette devise définit l'idée que la force et la constance sont des qualités essentielles pour un souverain afin de maintenir l'ordre et la cohésion dans son royaume.

Henri III

(1574-1589)

 

 

"Un Dieu, un Roi"

"Ung Dieu, ung Roy"

 

 

Cette devise mettait en avant la conception de la monarchie absolue, dans laquelle le roi était considéré comme l'incarnation de l'autorité divine sur terre, détenant un pouvoir absolu et incontestable. C'était une affirmation du pouvoir royal comme étant d'origine divine et supérieur à toute autorité humaine.

Henri IV

(1589-1610)

 

 

"Accord convenu"

"Pactio conventa"

 

Cette devise était utilisée pour exprimer l'importance de respecter les accords et les compromis dans la gouvernance politique, en particulier dans le contexte des négociations et des arrangements avec les différentes factions religieuses et politiques de l'époque. C'était un rappel de sa politique de conciliation et de compromis, visant à rétablir la stabilité dans le royaume après des décennies de guerres de religion.

Louis XIII

(1610-1643)

 

 

"Pas inférieur à plusieurs"

"Incomparable à plusieurs"

 

 

Cette devise exprime l'idée que le roi Louis XIII était unique et incomparable, et qu'il n'était pas inférieur à plusieurs autres rois ou souverains. Cela peut également être interprété comme une affirmation de sa propre grandeur et de sa capacité à gouverner efficacement malgré les défis auxquels il était confronté à son époque.

Louis XIV le grand

(1643-1715)

 

 

"Pas inférieur à plusieurs"

Nec pluribus impar"

 

 

Cette devise était également celle de son père, Louis XIII. Elle exprimait l'idée que le roi Louis XIV était unique et incomparable, qu'il surpassait les autres souverains par sa grandeur et sa puissance. C'était une affirmation de la prééminence de la monarchie française sous son règne.

Louis XV le bien-aimé

(1715-1774)

 

 

"Pas inférieur à plusieurs"

Nec pluribus impar"

 

 

Cette devise était utilisée pour affirmer la grandeur et la supériorité du roi sur ses contemporains et pour souligner son statut unique en tant que souverain.

Louis XVI 

(1774-1792)

 

 

"Que vive le roi"

"Vivat rex"

Cette devise  était utilisée pour exprimer la loyauté envers le monarque régnant et pour souhaiter longue vie et prospérité au souverain. Cette expression était souvent utilisée dans des contextes cérémoniels ou lors d'événements officiels pour témoigner du respect et de la dévotion envers le roi. Elle reflète l'idée de la monarchie comme une institution centrale et fondamentale dans la société, où le roi était considéré comme le garant de l'ordre et de la stabilité. Cependant, avec l'avènement de la Révolution française et la remise en question du pouvoir royal, cette devise a été associée à une période révolue de l'histoire, devenant parfois un symbole de l'ancien régime monarchique.