Charlemagne  (l'anecdote avec le traitement que lui prescrit son médecin personnel)

 

Charlemagne, mécontent des remèdes inefficaces de son médecin personnel Theodorus pour son mal de dos, se rend dans le cabinet du médecin et le surprend en train de déguster un plat de viande. Charlemagne se moque du médecin en disant : « Si vos remèdes étaient aussi bons que votre appétit, je serais déjà en parfaite santé ! » Il en profite pour instaurer une règle exigeant que les médecins montrent l’efficacité de leurs traitements avant de les prescrire. Cette anecdote montre son sens de l’humour et son pragmatisme en matière de soins médicaux.

 

Louis le Pieux  (et son voyage vers l'abbaye de Tours)

 

Louis le Pieux se rend à l’Abbaye de Saint-Martin de Tours en 832, mais en route, il rencontre un groupe de paysans en colère. Tentant de gérer la situation par le dialogue, il est pris de court par leur mécontentement. Un moine suggère humoristiquement que le roi pourrait calmer les esprits avec du pain et du vin, ce qui conduit Louis à distribuer des vivres aux paysans en attendant de retourner à ses préoccupations religieuses.

 

Charles le Gros   (et le festin des porcheries)

En 882, Charles le Gros organise un grand festin à Worms pour ses nobles et ses courtisans dans le but d’apaiser les tensions politiques et de raviver le moral de ses sujets. Pendant le banquet, Charles, dans un élan de générosité, présente un cochon rôti magnifiquement décoré pour montrer l’opulence de la cour. Un jeune noble, avec une touche de malice, plaisante en disant que le cochon est si grand qu’il pourrait nourrir les porcheries de l’empire. Charles le Gros, prenant la plaisanterie avec humour, annonce que si le cochon peut satisfaire les invités, il pourrait aussi servir les pauvres. Il ordonne alors que le reste du cochon soit distribué parmi les habitants de la ville, y compris les mendiants et les pauvres. Cette action transforme l’incident en un moment de bonne humeur et de générosité, faisant de la plaisanterie une occasion de renforcer les liens avec ses sujets.

 

Charles le Simple  (et la farce du croissant et de la couronne)

 

En 918, lors d’un grand banquet au palais de Laon, Charles le Simple décide de divertir ses invités en se déguisant en boulanger. Il prépare des croissants et les présente comme des mets royaux, créant une farce en les couronnant de manière solennelle et en plaisantant sur leur qualité. Ce geste humoristique amuse les courtisans, transformant le banquet en un moment de rires et de bonne humeur.